Anna Desbordes est née en 1895 à Bussière-Galant, petit bourg du Limousin, dans un secteur où se trouvent de très nombreuses « bonnes fontaines ». Sa réputation de guérisseuse s’est étendue bien au-delà des frontières du Limousin. Dotée d’un don de guérison remarquable, elle consacra sa vie à soulager les maux de celles et ceux qui venaient la consulter.
Anna Desbordes
(photo © Agnès Desbordes)
Premières guérisons
Dès son plus jeune âge, Anna manifesta un intérêt vif pour les plantes médicinales et les rituels de guérison. Elle passait des heures dans la nature, observant attentivement les plantes et apprenant leurs propriétés dans des livres, notamment ceux d’Hildegarde de Bingen.
Au fil du temps, Anna devint une guérisseuse exceptionnelle. Sa réputation se répandit rapidement et de nombreux patients sont venus du monde entier pour bénéficier de ses talents. Sa gentillesse, sa compassion et sa profonde empathie envers les souffrances d’autrui faisaient d’elle une figure réconfortante et bienveillante.
L’immense succès d’Anna Desbordes
La guérisseuse aurait reçu chez elle plus de 800 000 personnes ! Malgré son immense succès et sa popularité croissante, Anna Desbordes est restée humble et attachée à sa région. Elle ne cherchait ni la reconnaissance ni la richesse, mais seulement à soulager la souffrance des autres. Son dévouement et son altruisme lui valurent l’admiration et le respect de tous ceux qui la connaissaient. Bien que décédée en 1950, son souvenir est encore bien présent. En juillet 2020, une rue Anna Debordes a été inaugurée à Bussière-Galant dans la Haute-Vienne en présence de sa petite-fille Agnès Desbordes.
Une biographie romancée
Le roman de Liliane Fauriac, Les Mains d’Anna, nous entraîne dans un voyage à travers le temps et l’espace. Par des descriptions évocatrices et une recherche minutieuse, Liliane Fauriac nous plonge dans la vie d’Anna, nous dévoilant les défis qu’elle a dû surmonter et les sacrifices qu’elle a consentis pour aider les autres. Ce récit captivant est à la fois une ode à la sagesse des guérisseurs traditionnels et une célébration de la force intérieure d’Anna Desbordes.
Le roman met en lumière les relations complexes qu’elle entretenait avec certains habitants de la région. Malgré les oppositions et les controverses, Anna poursuivit sa mission de guérison. Le procès qui lui avait été intenté pour exercice illégal de la médecine, en 1936, n’a pas abouti.
Son histoire nous rappelle la puissance de la résilience et de la foi, ainsi que l’importance de préserver les traditions ancestrales qui peuvent apporter un réconfort dans notre monde moderne.
Liliane Fauriac donne vie à Anna Desbordes à travers ses mots. Son style d’écriture captivant et poétique transporte les lecteurs leur permettant de sentir les parfums des herbes médicinales et de ressentir les émotions intenses qui ont marqué la vie d’Anna.
« Ce n’était pas aisé de romancer la vie de celle dont la mission était de guérir l’humanité. Liliane a permis à la fiction de ne pas trahir la réalité. »
Extrait de la préface du livre par Agnès Desbordes, petite-fille d’Anna.
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