Description

De ce minutieux travail de recherche, centré sur les fonds de la préfecture et notamment ceux des préfets, il résulte une lecture affinée des événements qui installe le lecteur dans un récit passionnant où apparaît, avec limpidité, la singularité de la Résistance briviste.

Et nombreux, sans doute, seront les Brivistes à découvrir que leur ville a été bombardée par les Allemands… soixante-douze heures après sa libération. Ultime paradoxe de la guerre !

Oui, dans ce livre, le regard de François David a su saisir quelques-uns de ces moments oubliés qui ont façonné l’Histoire de la Résistance en Corrèze. Et en ce sens il fait œuvre salutaire.

Extraits de la préface par Jean-Michel Valade, historien, spécialiste de l’Histoire contemporaine de la Corrèze.

Brive-la-Gaillarde
Une ville dans la tourmente 1940-1944

Le 15 août 1944, Brive-la-Gaillarde se libère de l’occupant allemand grâce à ses propres forces de Résistance. Pour parvenir à cette reddition historique, des hommes et des femmes ont œuvré en secret, au péril de leur vie.

Dès juin 1940, Edmond Michelet, futur ministre du général de Gaulle, refuse la défaite. Sous son impulsion, d’autres patriotes se lèvent courageusement pour défendre la liberté.

Tandis que l’engagement communiste était déjà bien documenté, cet ouvrage met en lumière l’action des non communistes, souvent animés par des convictions chrétiennes.

Grâce à une enquête rigoureuse menée dans les archives et auprès des survivants, depuis de très nombreuses années, François David retrace cette lutte clandestine, des opérations de l’Armée secrète jusqu’aux surprenantes négociations avec la garnison allemande. 

Un récit poignant dans lequel tragédies et espoirs s’entremêlent, éclairant une page essentielle de l’histoire de Brive et de ses environs (Corrèze, Lot et Dordogne).

Brive-la-Résistante évoque donc ce que furent les racines du maquis, ces jeunes prêts à combattre à la vie et à la mort pour la patrie occupée, mais aussi 1940 (et même avant) et l’incroyable capacité d’hommes et de femmes à ne jamais se rendre, quelles que soient les circonstances.

Merci à François David, passeur de mémoire… et d’histoire !

Frédéric Soulier, maire de Brive

Cette publication a obtenu le label Mission Libération de l’État.